Une judokate iranienne, Leila, meilleure espoir de médaille d’or aux championnat du monde, reçoit, en pleine compétition, l’ordre de sa fédération nationale et du pouvoir politique de la république islamique de simuler un abandon sur blessure pour ne pas risquer d’affronter une judoka israélienne en finale. Leila refuse d’obtempérer malgré les menaces et représailles sur sa famille. https://www.senscritique.com/film/tatami/58495478
Pour moi c’est un pur chef d’oeuvre, une nouvelle Antigone, une fiction-témoignage en noir et blanc dans laquelle il n’y a rien à retrancher ou ajouter, qui envahit totalement votre conscience dés les premières minutes et qui ne vous lâche pas une fois le film fini. Les deux actrices (Arienne Mandi dans le rôle de Leila https://fr.wikipedia.org/wiki/Arienne_Mandi et Zar Amir son entraîneuse https://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=728751.html) qui portent le film sont confondantes de vérité humaine et vivent leur déchirement, leur révolte, leurs contradictions, leur obstination, leur courage avec une intensité, une concentration et une interprétation extraordinaires. Une claque pour les mollahs et une palme pour toutes les femmes qui se battent pour leur liberté. Ce film est le fruit d’une coopération entre la réalisatrice et actrice Zar Amir et le réalisateur israélien Guy Nattiv, un espoir pour l’Iran, un questionnement pour Israël (https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/tatami-premier-film-a-quatre-mains-d-un-israelien-et-d-une-iranienne-a-la-mostra-de-venise_6041084.html).