Conclave film américano-britannique d’Edward Berger sorti en 2024

A la mort du pape, lors de l’élection de son successeur, l’âme humaine se révèle sans détour, honnêteté et sens des responsabilités frayent avec ambition, mesquinerie, rivalité, corruption… Lequel de ces cardinaux sera élu pape? Qui sortira vainqueur de cette lutte où tous les coups semblent permis?

Ce film d’Edward Berger (https://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Berger) est présenté comme un thriller et puisque, du début à la fin, on se demande qui sera le vainqueur de cette élection, de ce point de vue c’est bien un thriller. Les cardinaux sont généralement considérés comme une communauté d’intellectuels expérimentés et responsables. Les voir monter une machination pour fausser l’élection est déjà une surprise même si, bien sûr, ils restent des hommes capables de faiblesse. Mais on pourrait s’attendre à ce que la machination soit un peu subtile dans son objectif et ses moyens alors qu’elle est d’une grande banalité. Le thriller tourne à la farce. Pour révéler la machination, le scénariste n’a pas trouver mieux que de faire dépasser l’enveloppe de la preuve, d’un tiroir de la chambre du pape décédé. Le clou du spectacle est réservé pour la toute fin du film quand on apprend qui est l’heureux élu, et là on n’est pas déçu!

Bon, on ne s’ennuie pas. Les images de la curie romaine dans la chapelle sixtine sont très belles. Les acteurs tiennent bien leur rôle (cardinal Bellini-Stanley Tucci, cardinal Tremblay-John Lithgow et surtout Ralph Fiennes dans le rôle du cardinal Lawrence rongé par ses responsabilités, https://www.allocine.fr/film/fichefilm-304895/casting/). Mais le scénario est tellement faible! Vraiment rien à voir avec « Habemus Papam » (2011) de Nani Moretti (https://www.allocine.fr/film/) ou mieux encore « Les deux papes » (2019) de Fernando Meirelles.

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