
Olga Tokarczuk, romancière polonaise, a obtenu le prix Nobel de littérature 2018 après avoir publié des oeuvres majeures comme « Les livres de Jakob » et « Les pérégrins » (https://www.bnf.fr/fr/olga-tokarczuk-prix-nobel-de-litterature-2018). Ici, elle propose un roman qui retrace la vie quotidienne d’un petit village polonais occupé par l’armée allemande pendant la seconde guerre mondiale.
Elle parle de la guerre, de Dieu, de la création et des anges, d’apprentissage, de connaissance et de croyances, de désir et de fidélité, de passion et de dépression, de rêves et de visions (d’autres mondes et d’autres temps), de culpabilité et de remords, de foi et de doute, du mal et de la laideur du monde, de la jeunesse -sa puissance et son optimisme- d’identité, de la conscience de son image et du regard porté sur le monde, de l’essence des choses, de l’impuissance de l’homme face à la nature, de misère et de folie, du sens de la vie et du temps qui passe, qui change les gens et les choses, de voir grandir ses enfants, des hommes et de la condition des femmes. Je pourrais y trouver encore d’autres thèmes tant son roman est philosophique et s’intéresse à la vie des hommes.
Ce roman se présente comme une suite de courts chapitres pour examiner « le temps » de chacun des protagonistes. L’écriture est poétique, ne se prive pas d’allégories. Elle stimule l’imagination du lecteur tout en lui apportant des points de vue raisonnés, argumentés sur la condition humaine. Ecoutez ce qu’en dit François Busnel dans son émission La petite librairie https://www.youtube.com/watch?v=rS86V4Z_RZY