Dans un cinéma d’art et essai très rétro, l’Utopia à Bordeaux, j’ai dégusté avec gourmandise ce film canadien d’une réalisatrice que je ne connaissais pas, Monia Chokri (https://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=188943.html), et qui m’a laissé l’impression d’une version québécoise et moderne parce qu’universelle, de l’Amant de Lady Chatterley. En clair, l’irruption du désir, le développement (je n’ose dire l’épanouissement parce que cette relation ne s’épanouit pas) et l’extinction d’une folle passion amoureuse entre deux protagonistes que tout oppose. Chaque étape de cette histoire d’amour éphèmère est analysée avec subtilité et sensibilité par la réalisatrice et bien interprétée (avec l’accent québécois) par les acteurs (Magalie Lépine-Blondeau, Pierre-Yves Cardinal pour les deux rôles principaux, https://www.senscritique.com/film/simple_comme_sylvain/54501989/details). Sans doute ne suis-je pas assez cinéphile pour apprécier toutes les qualités du film et surtout pour en rendre compte. François Lévesque, un critique de cinéma le fait très bien et je vous invite donc à le lire: https://www.ledevoir.com/culture/cinema/798525/critique-cinema-quebecois-simple-comme-sylvain-quand-sophia-rencontre-sylvain.
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