Dans ce roman, Mario Vargas Llosa raconte très fidèlement une page d’histoire du Guatemala en y ajoutant quelques personnages de fiction. Comme dans son roman « La fête au bouc » sous la dictature du tristement célèbre Trujillo, cette page d’histoire est glaçante. Une compagnie fruitière toute puissante au Guatemala aurait beaucoup à perdre de réformes sociales et agraires. La CIA va agiter la peur du communisme et substituer un président soumis aux Etats-Unis au président réformiste légitime. Une adroite manipulation… criminelle et américaine (https://www.viabooks.fr/article/mario-vargas-llosa-temps-sauvages-est-absolument-fidele-a-l-histoire-guatemala-coup-d-etat-manipulation-usa-125978)
Ce n’est pas mon roman préféré de cet auteur dont j’ai lu et apprécié beaucoup d’autres romans (dont « Le rêve du Celte » https://critiquacroquer.fr/wp-admin/post.php?post=391&action=edit). Les noms hispanophones des personnages n’aident pas à se repérer entre les différents lieux et époques. Donc la lecture m’a paru un peu difficile. Néanmoins, comme dans tous ses romans, Mario VL tient des propos intéressants et son écriture est un plaisir.