Ce roman inclassable de Haruki Murakami précède son « Danse, danse, danse » que j’ai lu (à tort) avant et que j’ai déja rapporté dans ce blog (https://critiquacroquer.fr/wp-admin/post.php?post=1858&action=edit). Christine Bini à écrit dans son blog « La lectrice à l’oeuvre » (https://christinebini.blogspot.com/) ses impressions après cette lecture et je partage ses idées.
Cet homme encore jeune mais tellement désabusé, revenu de tout ou presque, fataliste et mélancolique, autant rêveur que raisonneur, est le personnage principal des premiers romans du romancier japonais. Pour avoir publié dans un prospectus publicitaire la photo d’un paysage de montagne contenant l’image d’un mouton singulier, il se trouve menacé et contraint de partir à la recherche du mouton. Il se lance à la découverte du lieu en compagnie de « girl friend » (une étonnante compagne très intuitive, au physique peu flatteur mais qui devient sublime pour ceux à qui elle dévoile ses merveilleuses oreilles) et squatte le chalet de son ami d’enfance « le rat » que le fameux mouton a envahi. Il s’est incrusté dans la personne de son ami. Donc rien que du très naturel pour Haruki Murakami. Dans le roman apparaissent l’hôtel du Dauphin et l’homme-mouton qui font le lien avec le roman suivant « Danse, danse, danse ».
Dans cette histoire abracadabrante, l’auteur partage des évènements quotidiens, banals et intimes. Il glisse dans son texte toujours clair, ses idées sur la vie, la perception du monde, le passage du temps, les rapports entre les gens, les conséquences du hasard… Bref, du Murakami toujours aussi addictif pour ses fans (https://www.babelio.com/liste/11509/HARUKI-MURAKAMI-ET-QUELQUES-UNS-DE-SES-LIVRES).