Film français de Nicolas Pariser, 2019
Un maire de gauche, usé et rempli de doute fait appel à une jeune philosophe pour le conseiller, lui suggérer des idées neuves, actualiser ses théories philosophico-politiques et lui insuffler un regain d’énergie. Fabrice Lucchini au meilleur de sa forme (https://www.franceinter.fr/cinema/critique-alice-et-le-maire-de-nicolas-pariser-fabrice-luchini-peut-il-tout-faire ?) et Anaîs Demoustier (https://fr.wikipedia.org/wiki/Ana%C3%AFs_Demoustier) forment un couple convaincant et attachant. Les dialogues sont plutôt intellectuels à certains moments du film et j’ai dû lutter pour suivre les raisonnements dans le timing.
J’ai apprécié le jeu sobre et concentré d’Anaïs Demoustier qui vit avec sincérité son immersion dans un milieu étranger et méfiant. La réalisation montre bien la confrontation des générations, la qualité d’écoute et la volonté de se remettre en question du maire attaché pourtant à maintenir le cap. J’imagine que, si le film avait une suite, le vieux roublard de politicien pousserait la conseillère dans les oubliettes et les requins qu’elle a temporairement écartés referaient surface… Bref, c’est un très bon film, intelligent, mais peut-être pas pour se détendre (sauf pros de ce milieu).