de Nicolas Fargues, aux éditions P.O.L (Folio) 2015
Un universitaire de 44 ans, sociologue, raconte sa vie. Il n’a que deux pôles d’intérêt: observer et surtout critiquer ses concitoyens et le sexe. A ses yeux les français n’ont que des défauts et ils n’ont pas les qualités des anglo-saxons meilleurs en tout. Ils ne savent pas voir non plus les qualités des populations migrantes qu’ils côtoient et qu’ils jugent par le prisme de leurs insuffisances. Situation désespérée, peuple français voué à dépérir dans sa médiocrité.
Cet homme est en quête permanente du plaisir sexuel, jouir de la conquête et de l’orgasme. Il se valorise dans ses performances. En fait, il n’a que mépris pour les femmes, la sienne d’abord, toutes celles qu’il a conquises, celles qu’il n’a pas conquises et même celles qu’il convoite.
Est-ce un exercice d’écriture: faire tenir à un personnage détestable des propos détestables? Est-ce un exutoire, une thérapie que l’auteur a voulu partager? Est-ce de l’ironie ou un degré d’humour auquel je ne peux prétendre? Ou encore une étude sociologique publiée pour stimuler les français à changer de comportement, ou une punition? Quoiqu’il en soit si vous cherchez un quelconque plaisir de lecture, passez votre chemin. On trouvera toujours des spécialistes pour justifier l’intérêt de tels livres (https://actualitte.com/article/34135/chroniques/insoumission-au-pays-du-p-tit-de-nicolas-fargues) mais pour moi, ce roman a bien peu d’intérêt et, dans la vie quotidienne, on évite soigneusement ce genre de personnage. D’autres avis sur le site Babelio (https://www.babelio.com/livres/Fargues-Au-pays-du-ptit/726345).