Black tea, film Mauritanien d’Abderrahmane Sissako sorti en 2024

C’est lent, c’est lent, c’est lent. Une chose est sûre, les images sont très belles, les photographies de portraits sont splendides. Le scénario est très faible et c’est dommage parce qu’une histoire d’amour mêlant les chinois de Canton et les africains du quartier « chocolat » de cette ville aurait pu faire un bon film d’autant plus que j’avais beaucoup aimé « Timbuktu » le précédent film de Sissako. Mais à aucun moment je ne suis entré dans l’intimité de ces personnages bien fades (Nina Melo, Han Chang) et dans leur tentative de s’aimer, je me suis même un peu perdu dans leurs relations passées. Les dialogues sont inexistants peut-être parce que le réalisateur a pensé que les images suffisent. Elles n’ont pas suffi à me tenir éveillé. Les critiques de Télérama sont partagés (https://www.telerama.fr/cinema/black-tea-d-abderrahmane-sissako-delicate-histoire-d-amour-interculturelle-ou-roman-photo-lenifiant_cri-7031317.php).

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