Qu’il est loin le prix Goncourt des lycéens! On parlerait d’un ratage s’il y avait eu quelque chose de bien à faire de cette histoire. Elle se voulait peut-être romanesque, elle est simplement abracadabrantesque. Les personnages sont caricaturaux: banquiers richissimes et magouilleurs, fils à papa banquier congénital paresseux et incompétent (et agent secret!), jeune homme surdoué parti de rien, qui parle toutes les langues et réussit dans tout (donc dans la finance), fille à marier très belle, ruinée au départ mais qui ne fréquente que des hommes très riches, etc … Tellement caricaturaux qu’ils n’ont aucune réalité ni psychologie.
L’histoire se déroule dans trois époques distinctes. Imaginez un long saucisson que vous coupez en tranches et vous reconstituez le saucisson après avoir mélangé les tranches: voilà! vous avez la structure du roman. Il a quand même fallu étiqueté les tranches avec le lieu et la date sinon on s’y perd. Peut-être est-ce l’éditeur qui a suggéré ça pour maintenir le lecteur en éveil car l’intrigue policière est si emmêlée et farfelue qu’elle en est ennuyeuse. Et les histoires d’amour sont bien naïves.
Cerise sur le gâteau, l’écriture est comme le reste: au kilomètre, sans caractère ni originalité. Dicker vit à Paris, écrit-il en français ou est-ce une traduction? Une déception.
Tout à fait d’accord. C’est tellement convenu que cela devient ennuyeux ! Dommage …..