Ce spectacle d’Angelin Preljocaj « confronte nos rituels contemporains aux mythes fondateurs qui construisent notre imaginaire collectif ». Je ne suis absolument pas compétent pour critiquer un spectacle de danse mais je peux dire que c’est un ballet contemporain magnifique, que les danseurs m’impressionnent par leurs qualités physiques et leurs prouesses et que je n’ai pas vu le temps passer. J’ai même reconnu parmi les multiples tableaux, le Minotaure, les flèches de Cupidon (?) et le dernier tableau d’une tristesse insondable m’a évoqué l’identification des corps de migrants échoués sur les plages.
La musique est signée Thomas Bangalter, ex Daft Punk et c’est une vraie réussite tant elle parait indissociable du ballet. Entre Preljocaj et Bangalter, la Maison de la danse parle de rencontre au sommet.(https://maisondeladanse.com/programmation/saison2022-2023/mythologies)