A la mesure de l’univers de Jon Kalman Stefansson publié en France en 2017 aux éditions Gallimard

Photo empruntée au site Unidivers.fr

« A la mesure de l’univers » vient à la suite du roman « D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds » https://critiquacroquer.fr/dailleurs-les-poissons-nont-pas-de-pieds/, pour compléter cette chronique familiale islandaise. Les fils se dénouent pour faire apparaitre les trajectoires des protagonistes et leurs interactions. On retrouve l’écriture poétique de Stefansson et cette construction « en puzzle » de son roman. La nature est toujours omniprésente et l’ambiance toujours mélancolique et vaguement fataliste comme si le cours des choses était inéluctable. Après la lecture de ce deuxième volume, il m’apparait que ce diptyque est un grand poème des violences quotidiennes, violences que les parents font subir à leurs enfants, que les hommes font aux femmes, que le travail fait aux travailleurs, que les amants font à l’amour, que la maladie et la vieillesse font à chacun, que la nature fait aux islandais. Et cette souffrance « ordinaire » est sublimée par l’espoir, la poésie et la petite musique de Stefansson.

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