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L’auteur japonais Akira Mizubayashi nous livre un nouveau roman imprégné de musique et tout particulièrement d’instruments à cordes. Bien sûr ce n’est pas sans rappeler « Âme brisée » que j’avais déjà beaucoup apprécié ( https://critiquacroquer.fr/wp-admin/post.php?post=490&action=edit) . Il y a un fort contraste dans ce roman. D’un côté les scènes de guerre entre le Japon et la Chine (et autres pays envahis), les bombardements sur la population japonaise, le broyage mental de Jun, l’altiste, contraint de décapiter des innocents, sont d’une grande violence qui trouve son apogée dans l’interprétation de la 8ème symphonie de Chostakovitch. D’un autre côté, une histoire d’amour qui se répète à deux générations d’intervalle et qui est contée de façon assez naïve, plutôt « fleur bleue ». Néanmoins c’est une belle histoire avec des moments forts et des personnages attachants.